Chloë et Etienne, qui êtes-vous ? Overland Inn 🙂
Comment est né Overland Inn ? Overland Inn est né de notre rencontre. Nous avons commencé a enregistrer notre premier titre (Shockproof) des le soir ou on nous a présentés, dans une résidence universitaire.
Pourquoi Overland Inn ?
A cette époque, on se promenait plus sur Google Earth que sur la terre ferme, alors on a choisi le nom d’un motel qui avait l’air sympa sur la Route 66.
Comment qualifiez-vous ce que vous faites ?
En général, sur nos affiches, on écrit « Roadtrip-hop », parce que la plupart des morceaux sont faits pour être écoutés en voiture. On aime rouler, et la musique qu’on écoute sur la route reste toujours associée aux lieux qu’on traverse. On écoute beaucoup Blonde Redhead, Radiohead, Portishead, et en ce moment Daughter, Rone, et Metric.
Comment écrivez-vous un titre ?
En général, ca commence avec un ordinateur. Etienne enregistre une mélodie, puis Chloë écrit dessus, et s’enregistre. Ensuite, on a plusieurs bouts qu’on essaie d’arranger entre eux et qu’on réédite plusieurs fois, sans se soucier de comment les jouer. Au bout d’un moment, si on aime le morceau, on essaie de l’arranger pour une guitare et un piano. Et le reste vient en jouant. On a toujours des dizaines de versions pour chaque chanson, et c’est parfois très différent en live et sur l’enregistrement.
Est-ce que vous avez une ligne directrice stricte ?
hmmm…non.
Est-ce que certains titres viennent d’expériences scéniques ?
Sans forcement parler d’expériences scéniques, certain moments de notre vie quotidienne ont donné naissance a des morceaux. C’est le cas notamment de ‘Fireworks’ qui a été chantonnée et grattée a la guitare pendant un feu d’artifice, alors qu’on logeait dans un hôtel a notre arrivée en Angleterre. Il nous est souvent arrive de vivre a l’hôtel sur de longues périodes, parfois un mois entier, et ces lieux sont une grande source d’inspiration.
Vous avez habité et/ou joué en France, en Angleterre, en République Tchèque et en Allemagne, est-ce que vous ressentez une différence entre ces pays quant à la réception de votre musique, aux concerts ?
On a habité au Portugal, en France, en Angleterre et maintenant en République Tchèque. C’est assez rigolo de voir a quel point les musiciens qu’on rencontre se ressemblent dans tous ces pays (contrairement aux autres personnes). Je crois que le public le plus enthousiaste que nous ayons eu c’était en Allemagne. A la fin des concerts ils font la queue pour nous poser plein de questions ultra-techniques… Auxquelles on sait pas toujours répondre.
Vous vous produisez tous seuls, quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?
Le plus difficile pour un groupe est de se faire connaitre, donc quand on déménage beaucoup c’est choisir la difficulté. Il faut rencontrer des gens, se faire un réseau. Heureusement jusqu’a présent on a toujours rencontré des groupes pour nous ‘parrainer’ (Flyingdeadman, First Breath after Coma (ex Kafka Dogs), Firestate, Noisetrap, Riders Where the Trees are low…)
En concert, on vous voit utiliser plein d’instruments étranges…
On n’estime pas avoir une formation musicale exceptionnelle… Nous ne sommes pas des virtuoses et nous n’avons en aucun cas les moyens d’épater les gens avec un instrument, alors on essaie de les surprendre, en apportant des petits ‘trucs’ en plus, visuels et auditifs, ludiques…d’ailleurs au final, même si ça n’en a pas l’air, ca demande une sacrée technique!
Si vous ne deviez faire écouter qu’un seul de vos titres, lequel conseilleriez-vous ?
‘Departure’, même s’il ne représente plus exactement la tournure que prennent nos nouveaux morceaux, mais parce qu’il illustre bien notre premier album, celui qui nous a mis le pied a l’étrier.
Et si vous deviez nous faire écouter un morceau qui n’est pas de vous, que choisiriez-vous ?
’23’ de Blonde Redhead. ou ‘Fade out’ de Radiohead, parce que c’est un morceau spécial pour nous.